Chapu

Collectioneuse d'instants parfaits (encore!)

Jeudi 27 août 2009 à 23:19

Ici c'est vide et tout creux, ça ne respire pas, ça ne me ressemble pas, ça n'est pas un petit morceau d'ame-souvenir déposé encore chaud, encore fretillant, ça n'vous parle pas de l'été, des trois mois en vacances une saison entiere une saison toute a moi, juin, juin d'abord,  le mois-surprise, le mois magie, le mois bougie, celui au gout chocolat, au gout de papier froissé, de bolduc scintillant qu'on fait boucler aux ciseaux, celui des sourires et des ages qui avancent, qui courrent, et moi qui ne vous rattraperai jamais , le mois terrible ou l'on sait ou l'on sent qu'on grandit, que c'est inevitable, juin, tout les ans, cyclique. Cependant l'odeur des jardins, l'herbe coupée et la douceur du ciel étoilé qui efface doucement, vague amnesie le temps d'un bonheur d'instant.  Juin, le mois des bouteille et des verres qui s'entrechoquent, les rires et le mystique qui se distillent dans la nuit, tout devient si leger, tout d'un coup, tout est si facile, facile. Et rire, et rire, encore un peu, l'automne ne nous aura pas, l'automne, on n'y pense pas. La fumée qui grimpe et les fils de pensée qui s'y accrochent, montent montent dans l'air, s'envolent gracieusement. Et juillet tout un coup, rayonnant et chaud. Juillet le manque, tout d'un coup, la fissure qui s'immisce qui prend sa place toute sa place, toute la place laissée vide, dans le lit, dans ls sourires qui trouvent moins d'echo, dans ls manie, et minolta, mon mino, qui me regarde accusateur, de le laisser aussi inactif, lui le createur de merveille. La montagne tout a coup a mes fenetres, les marmottes, les nuages a hauteur de nez, qu'on regarde passer comme un bateau sur la mer. Ses appels toute les semaine, 10 petites minutes, seulement. Le temps de rien, juste sa voix. Puis la cuisine avec la cousine, refaire nos bilans de vie, figer sa silhouette folle, photographier sans merci nos eclats de sourires. La cremaillere improvisée et les assiettes a pois, les milles etangs et l'jus d'orange au gout d'enfance. Aout, sans un bruit. S'ecorcher les petons sur les galets de flavigny, bronzer entre ami, la plage a notre porte. Metz et les lumieres et formes, les fils noirs qui ensevelissent et debordent des pieces, metz magie, metz l'artistique. La robe rouge qui tournoie, ailleurs. Le pic nique au salon, la soirée crepes improvisée, les virées en ville, les discussions qui ne s'arrete jamais. Tulipe, surprise de la cremaillere, le sourire, un petit morceau blanc de bonheur. Canelle, ensuite, et ses grands yeux bleus.

Par Entetante le Jeudi 27 août 2009 à 23:23
Puis, les jours qui défilent, qui s'enchaînent, puis, nos sourires entremêlés, nous, toujours, comme aux débuts.
 

Ajouter un commentaire









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://chapu.cowblog.fr/trackback/2896680

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast