J’ai les mots qui rouillent, rouillent, roulent. Et j’viens pas les décoller, m’extraire toutes ces pensées, les degobiller au fond d’une feuille. D’une écriture malhabile, ressurgir les instants, les sentiments. Poser les questions folles, les envies trop faciles. Les paradoxes du quotidiens, les fioritures qu’on s’croit personnelles. Des ordres pour soi, pour s’forcer a exister. Les lignes à conduire, les lignes de conduite, les lignes de fuites. L’avenir taciturne, le passé volubile. Le temps qu’on perd à s’bloquer la devant, les heures qu’on regrettent et qu’on éparpillent. Definir par les mots, avec tout ce que cela comporte de déterminisme.
Repenser l’indolence, l’innocence, les réminiscence.